Les droits dans les centres d’hébergement

Santé

  • Si tu as besoin de secours médical, dis-le clairement au personnel du centre d’hébergement.
  • Si le personnel refuse d’organiser une visite médicale, rappelle aux personnes concernées qu’elles s’exposent à des sanctions pénales.
  • Si le secours médical t’est refusé :
  • Tu as toujours le droit de te rendre aux urgences (hôpital, permanence « City-Notfall »).
  • Prends toujours contact avec une permanence juridique dont tu trouveras l’adresse sous «Droits humains / répression», ou, en cas d’urgence médicale, à la rubrique «Questions médicales ».

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Problèmes avec d’autres résident*es / avec le personnel

  • Le personnel du centre d’hébergement a un devoir de sollicitude envers les résident*es. Cela signifie qu’en cas de conflit entre résident*es, le personnel doit intervenir et protéger la partie la plus faible le cas échéant.
  • En cas de harcèlement, de vol, de discrimination ou d’autres abus, adresse-toi toujours au personnel.
  • Si le personnel n’entreprend rien pour régler les conflits, ou si ta santé psychique ou physique est menacée en raison de la situation dans le centre d’hébergement, adresse-toi à l’organisation faîtière du centre d’hébergement (par ex. à la direction de l’Aide aux réfugiés de l’Armée du Salut).
  • Quel que soit le problème avec les autres résident*es, adresse-toi toujours au personnel. Il n’y a pas de sujets tabous.
  • Si tu as des problèmes avec le personnel du centre d’hébergement, adresse-toi à un centre de consultation.
  • Si les problèmes persistent: Prends contact avec une permanence juridique dont tu trouveras l’adresse sous «Étranger*ères» ou «Droits humains / répression».

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Perquisitions au centre d’hébergement

  • Les perquisitions dans les centres de requérant*es d’asile sont assez fréquentes. Si la police pénètre dans ta chambre et que tu n’es pas visé*e par la perquisition, signale aux agent*es de police les bagages et les objets qui t’appartiennent.
  • Si tu t’opposes à une perquisition, tu peux subir des conséquences sur le plan pénal.
  • Si la police saisit des objets, demande toujours une quittance.
  • Le personnel du centre d’hébergement n’est pas autorisé à saisir des objets.

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Personnes à protéger au centre d’hébergement

  • Insiste toujours pour que les femmes et les familles soient hébergées séparément, et non avec les hommes.
  • Si tu te sens mis*e sous pression, pour une raison quelconque, adresse-toi au personnel ou à un centre de consultation spécialisé dont tu trouveras l’adresse à la fin de la brochure.
  • Les enfants requérant*es d’asile ont droit à la scolarisation jusqu’au terme de l’école obligatoire (9 ans). Ces enfants ont aussi le droit de poursuivre leur instruction dans une école post-obligatoire, ou de faire un apprentissage. Malheureusement, le droit à la scolarisation n’est pas toujours respecté, et les cantons ont des pratiques variables dans ce domaine.
  • Adresse-toi à une permanence juridique dont tu trouveras l’adresse sous «Étranger*ères ».

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Aide sociale

  • Si ton aide sociale est confisquée par la police, demande-lui une quittance pour que tu puisses exiger la restitution de cet argent par la suite.
  • Adresse-toi à la direction du centre d’hébergement et demande une attestation prouvant que tu as reçu l’aide sociale à telle et telle date.
  • N’emporte jamais plus de CHF 400 avec toi, sinon la police est en droit de te confisquer cet argent.
  • Prends contact avec une permanence juridique dont tu trouveras l’adresse sous «Étranger*ères » ou «Droits humains / répression».

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Sans-Papiers

  • Si tu vis et travailles en Suisse sans statut de séjour, et que tu as des questions sur la santé, le travail, la scolarisation ou le logement, tu peux t’adresser au centre de consultation pour les sans-papiers, dont tu trouveras l’adresse sous «Étrangers*ères».

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